jeudi, novembre 27




avez vous déjà vu deux étoiles s'étreindre ?
faut prendre un télescope,
des milliers de rais d'or dégoulinent sur terre ; la bonté, l'amour du bien, la patience, l'attention,
nous sommes bien souvent des étoiles en étreintes
faut prendre un microscope,
des milliers de silence dégoulinent sur notre île, le rire, l'accord, le corps, le cœur,
des brassées de lumières dans notre ciel bleu...
nuit !

claudie Gallay




j'étais certaine de ça, de cette écriture galet,
frottée, écorchée par l'eau des torrents...
j'étais certaine qu'un jour on parlerait un peu plus d'elle,
seule Venise..
"les déferlantes" en 2010 ! à l'écran !

claudie Gallay n'a jamais été nominée pour le prix "marguerite Duras" à Duras, en Gironde, dommage,
j'aurais bien aimé moi.....qu'elle vienne.... pour entendre le hachement des phrases écrites..

sylvie Germain....



durement, sauvagement, entièrement immergée dans l'ambre de la nuit
délétère sensation, de la brume autour des mots acérés telles des dagues fouillant le coeur,
un trou géant dans la mémoire,
duquel s'écoule le sang d'encre d'un conte fou
des arbres marchent et s'enracinent sur la tombe,
et pourquoi pas ????
nous ne sommes pas loin de la déréliction, l'imaginaire en moins, la poésie en moins, le génie en moins,



tout vient de nous,

rien de fâcheux ne vient d'autrui.
si nous passions plus de temps à écouter le vent, à sauver les coccinelles de l'eau, à apprécier le bain des hirondelles les soirs d'été, à fermer les yeux sur l'odeur enivrante des mimosas
nous n'aurions plus le temps d'avoir des ressentiments,
tout vient de nous,

mardi, novembre 25

phalangistes....





nous sommes des "phalangistes" ; nous savons ça...
nous n'y prenons pas garde,
à nous regarder vivre et rire et aimer,
je sais : nous sommes groupe et grappe toujours,
avec mêmes questions,
avec même méfiances,
avec les mêmes peurs,
le coeur au bord des lèvres, les femmes oubliées, les autres, oublieuses..
les peines et espoirs, et cette folle envie
de vivre avec les anges.........

mon frère...


je revois ton visage,
tes yeux enfoncés ne regardaient plus rien, qu'à l'intérieur de toi..
tes joues étaient creusées par le poids de la vie et le manque de sang
respiration minimale
entre tes lèvres sèches qui n'embrasseraient plus...
je revois..
je te vois,
je me transforme en toi...
je suis bien de ta chair, et de sa chair à elle,
de ton sourire aussi, un mélange de nous passé et avenir...

vendredi, novembre 21

attachement





jim harrisson fait dire :"je reste à un endroit parce qu'il s'empare de moi. je vais dans un endroit parce qu'il s'empare de moi."

Yves Navarre écrivait "je vis où je m'attache"..

ainsi, je suis en lierre,
si le mur me convient
je grimpe et m'y attache lentement...

jeudi, novembre 20

ailes



mon inquiétude, tient au fait, parfois... de ne plus rien ressentir...
je ne ressens plus trop le monde,
ailes repliées, je ne me disperse pas,
ailes repliées, je garde ce que j'ai.
ailes repliées, je ne m'envole pas,

égoïsme, indifférence ? la rançon de mon âge ?
je concentre mes forces, pour durer, ailes et moi

Marcel Proust ? observations avérées..




"bien souvent, pour que nous découvrions que nous sommes amoureux, peut être même pour que nous le devenions, il faut qu'arrive le jour de la rupture !..........."

"si nous n'avions pas de rivaux,
le plaisir ne se transformerait pas en amour ........"


je dis : ce qui est pratique avec Proust, c'est qu'on peut le lire toute sa vie. On aura toujours raté un passage, un chapitre, une phrase, un extrait, quelques pages...
ainsi,
on n'en finit jamais avec "la recherche"


le temps,

















































































le temps défigure,
le temps remodèle un visage,
comme le temps ravage ! et comme il parchemine !
il nous écrit au front, il nous écrit aux yeux.
et crie la vérité à la face du monde
l'amertume a sa ligne,
un peu accentuée.
le rire de la joie, tracée légèrement,
la ride du sommeil en travers de la joue
est-ce vraiment le drap qui marque, ce matin ?

mercredi, novembre 19

randos ....





alors Pascal, pas le temps pour une rando ???? tant mieux, bon signe....

dimanche, novembre 16

un dimanche silencieux




un dimanche en ma compagnie... temps doux,
rester un peu dehors ; cahier, stylo et encre.
vivre intensément ce qui ne sera plus; qui est déjà passé, de secondes en secondes... Se remplir de ce vide, un arrêt sur image, un arrêt sur le temps.
ciel étonnant, bleu novembre...ici.
quand je n'y croyais plus, le soleil darde encore.
je me sens à ma place,
l'attente n'est pas vaine, mon temps est employé il s'emploie à l'attendre...

samedi, novembre 15

routes faites,







avoir pris tant de routes,
traversé des vallées sombres comme des lits,
parcouru des chemins caillouteux et m'écorcher
le cœur,
avoir vu des aurores, des crépuscules clairs par la lune, noyés..
pris des roses futiles entres mes doigts avides,
fanées aussi vite qu'écloses
et s'y être griffée en cherchant la griffure...
puis.... dormir près de vous...
aujourd'hui
et
demain,

jeudi, novembre 13

Robert Desnos,


coucher avec elle, pour le sommeil côte à côte,
pour les rêves parallèles
pour la double respiration,
coucher avec elle
pour l'ombre unique et surprenante
pour la même chaleur
pour la même solitude....

mercredi, novembre 12

pascal quignard






"il y a dans lire une attente qui ne cherche pas à aboutir. Lire c'est errer. la lecture est l'errance"........... dit-il !

bientôt à bordeaux... librairie Mollat, rue Vital Carles...
et je n'y serai pas !!!!!!!!!!!!!!!!!! je caresse encore ses mots, ses jadis, ses naguère, son abîme.... cette musique de phrases,

"rares sont les espèces qui échappent à toute vie collective : le vison, le léopard, la martre, le blaireau et moi..."dit-il !

mardi, novembre 11

giacomo leopardi........... dit :



"le moyen le plus sûr de cacher aux autres les limites de son savoir, est de ne jamais les dépasser" !!!!

lundi, novembre 10

ecrire...Maguelone...






dans ce geste d'écrire, je trouve l'inconnue.
car je suis inconnue,
des autres, de moi.
et se révèle l'autre que je suis en chaque mot posé.
je m'approche de moi,
en me donnant à vous, l'espace d'une phrase....et le temps de la lire

Qui êtes-vous ?

Ma photo
quelqu'une en quête de surprises, d'épatements divers en recherche permanente d'autre chose !!

un detour, et....

un detour, et....
le mystère des rues....et des pierres..