jeudi, novembre 27

sylvie Germain....



durement, sauvagement, entièrement immergée dans l'ambre de la nuit
délétère sensation, de la brume autour des mots acérés telles des dagues fouillant le coeur,
un trou géant dans la mémoire,
duquel s'écoule le sang d'encre d'un conte fou
des arbres marchent et s'enracinent sur la tombe,
et pourquoi pas ????
nous ne sommes pas loin de la déréliction, l'imaginaire en moins, la poésie en moins, le génie en moins,

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a les livres qui distraient et ceux qui donnent un sens à notre existence. Ceux qui permettent de poursuivre un peu plus loin le chemin, armé du scintillement des phrases, au fond de la poche, au creux des mains. C'est ainsi avec Sylvie Germain ; tant de profondeur que les mots se font chair. Loin du fracas du monde, des tendances éditoriales, du sous-texte, elle nous conduit à ne plus avoir peur de la nuit.
Vita

toy a dit…

j'ai découvert S.G. tardivement ; une amie m'a "initiée" à elle, comme à d'autres...
les mots de S.Germain sortent du corps, de la bible, de l'humain, des entrailles..

Qui êtes-vous ?

Ma photo
quelqu'une en quête de surprises, d'épatements divers en recherche permanente d'autre chose !!

un detour, et....

un detour, et....
le mystère des rues....et des pierres..