il existait un temps, dans le temps de la vie,
un temps insoupçonné, des veilles à venir, des endormissements lourds de fatigues prévues.
il y avait un temps pour de nouveaux éveils,
des réveils aussi longs que les heures à venir,
des paupières murées sur des images folles,
et de folles lumières éteintes en vaunage,
il y avait des ombres, des frolements distants
la douceur et le vert d'un regard éperdu,
tel un lac,
un lagon,
une fraicheur nouvelle.

j'aime les yeux ouverts sur les merveilles du monde
j'aime l'étonnement devant de l'invisible,
j'aime le silence écrasant, l'inéffable murmure de la respiration
la langueur indécente....
et l'assouvissemnt,

Connais tu les secrets des destins et que sais tu des mystères qui nous font raconter la rencontre encore ?
des jours et d'autres jours se lèvent, métamorphoses du temps étiré... par hasard.
irrigation du sang neuf dans la veine
que l'on a...
cette chance de ne pouvoir rien du tout expliquer et prendre goulument simplement le cadeau,
le ruban dénoué,
la brillance des jours,
et la chaleur des nuits...

............. le regard, le matin
une percée de jour.................. le jardin..........
odeurs de sable et d'or mêlées, odeur de mer, odeurs adorées..
couleur satin à l'épaule dénudée,
thé fumant contrarié de glaçons........... paradoxe !
lenteurs,
empressements,
une percée de jour........... le regard, le matin, le jardin,

des êtres comme des lieux nous révèlent.
regardons nous dans le regard témoin de la métamorphose
et de la re-naissance.
nous avons l'impression fugace d'être de cette race invincible
et d'appartenir ainsi à la vie toute entière ou bien d'y être ancrée
depuis des temps immémoriaux. La conscience très nette d'être seul riche, plein de cette vie, gonflé d'un bonheur évident et fragile que l'on n'ose nommer
de peur qu'il....................