heureusement... y a les Cévennes...et autres plaisirs...

Etre dans un état amoureux, c'est.. répondre à une injonction ; à une autorité qui me dépasse,

et contre laquelle je ne peux lutter me transformant en une autre que moi.

le naturel a tendance à disparaitre.... parfois...laissant la place à un altruisme débordant ; une indolence.

est ce vraiment la vraie nature de l'homme .

la force d'un regard, d'un visage inconnu la dévie temporairement de son être profond...

haiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

incommodé et pourtant consentant,
pris dans les mailles des filets amoureux,
otage volontaire ou prisonnier joyeux.
la souffrance d'une joie,
le baume sur la plaie
la caresse assurée vous lave du soupçon...
Cupidon a une arme.. vous l'aviez remarqué ??

qui peut dire...

...avoir vraiment souffert d'amour, souffert l'amour...
le désir, le manque, la flaterie, l'attirance, le "rapprochement biblique"

et les larmes de fatigue, les larmes du réveil,

ce n'est pas de l'amour ça....

c'est une fulgurance, un physique, une allure, un sourire, un tremblement de mains, du corps de tout son être...

qui dure juste le temps, que la raison impose..ses desideratas...

et les larmes de fatigue, les larmes du réveil....

images empruntées....

Installer l'esprit dans le repos, le calme,

éviter les tensions

rien n'est bien,

rien n'est mal,

c'est.....tout simplement..

laisser filer et disparaître doucement, les remous autour du pavé dans la mare.

laisser se transformer, jusqu'à surface lisse,

cette rouge rivière

qui traverse le coeur..

"la sagesse de l'amour"

je sais, on va dire encore "que je me la pète"... ce qui prouve qu'on me lit.....et en parlant de lit.....

"si l'homme affrontait avec franchise, la mélancolie de sa condition, il saurait que le sentiment n'abolit pas, mais creuse la distance entre les êtres..

discussions abyssales !!! M.Proust avec E. Berl amoureux de Sylvia en parle à M. Proust, afin d'adoucir sa vision pessimiste de la vie affective...

sylvia, sylvie, sylviane, sylvette...

choisissez qui vous voulez,

quand l'un veut, l'autre pas,

un film de w. Allen !!!!

situation

sans étreinte,

sans bruit,

les parents sont partis.
je demeure aux carreaux des fenêtres aveugles,

et sourdes à mon silence intérieur..

je me revois debout, à guetter leur retour,

je suis dans cette chambre, quelques années plus tard...

plume du soir...espoir..

........ à l'heure du silence, à l'heure solitaire où la seule compagne est l'aiguille du temps, martelée de secondes..

le soir, dans cet état second où nul Heureusement ne frappera à ma porte...

le soir accompagnée d'écrits, si j'avais dit des cris, cela fût bien trop simple....

en compagnie d'un monde,

où je reigne,

sans vous !

petites proses.. de Michel Tournier

A propos de l'amour il disait....

"il y a un signe infaillible auquel on reconnaît qu'on aime quelqu'un d'amour, c'est quand son visage vous inspire plus de désir physique qu'aucune autre partie de son corps..."

sans le savoir Monsieur Tournier partageait ma pensée....ou plutôt je partageais la sienne, humblement...

on me taxait de "superficielle"

donc, Monsieur Tournier est "superficiel"....