la vie...la parcourir, feuilleter quelques pages, en garder en mémoire de savoureuses, entières... continuer la route, avec les yeux ouverts et le coeur en partance prêt pour un chapitre encore, et jusqu'au dernier souffle.... la vie.........
lundi, décembre 22
jeudi, décembre 18
lundi, décembre 15
lire dans l'absence...
le livre du matin, la lecture du soir,
la page originelle... offrent les mêmes signes :
un alphabet étrange où les lettres s'accordent en des mots préférés à d'autres mots...
devant les yeux, les lignes soulevées par le vent de l'absence s'envolent, se dispersent, ne restent pas en pages.
trop pressées qu'elles sont d'aller à sa rencontre...
jeudi, décembre 4
oxymore
lundi, décembre 1
jeudi, novembre 27
avez vous déjà vu deux étoiles s'étreindre ?
faut prendre un télescope,
des milliers de rais d'or dégoulinent sur terre ; la bonté, l'amour du bien, la patience, l'attention,
nous sommes bien souvent des étoiles en étreintes
faut prendre un microscope,
des milliers de silence dégoulinent sur notre île, le rire, l'accord, le corps, le cœur,
des brassées de lumières dans notre ciel bleu...
nuit !
claudie Gallay
j'étais certaine de ça, de cette écriture galet,
frottée, écorchée par l'eau des torrents...
j'étais certaine qu'un jour on parlerait un peu plus d'elle,
seule Venise..
"les déferlantes" en 2010 ! à l'écran !
claudie Gallay n'a jamais été nominée pour le prix "marguerite Duras" à Duras, en Gironde, dommage,
j'aurais bien aimé moi.....qu'elle vienne.... pour entendre le hachement des phrases écrites..
sylvie Germain....
durement, sauvagement, entièrement immergée dans l'ambre de la nuit
délétère sensation, de la brume autour des mots acérés telles des dagues fouillant le coeur,
un trou géant dans la mémoire,
duquel s'écoule le sang d'encre d'un conte fou
des arbres marchent et s'enracinent sur la tombe,
et pourquoi pas ????
nous ne sommes pas loin de la déréliction, l'imaginaire en moins, la poésie en moins, le génie en moins,
tout vient de nous,
rien de fâcheux ne vient d'autrui.
si nous passions plus de temps à écouter le vent, à sauver les coccinelles de l'eau, à apprécier le bain des hirondelles les soirs d'été, à fermer les yeux sur l'odeur enivrante des mimosas
nous n'aurions plus le temps d'avoir des ressentiments,
tout vient de nous,
mardi, novembre 25
phalangistes....
nous sommes des "phalangistes" ; nous savons ça...
nous n'y prenons pas garde,
à nous regarder vivre et rire et aimer,
je sais : nous sommes groupe et grappe toujours,
avec mêmes questions,
avec même méfiances,
avec les mêmes peurs,
le coeur au bord des lèvres, les femmes oubliées, les autres, oublieuses..
les peines et espoirs, et cette folle envie
de vivre avec les anges.........
mon frère...
je revois ton visage,
tes yeux enfoncés ne regardaient plus rien, qu'à l'intérieur de toi..
tes joues étaient creusées par le poids de la vie et le manque de sang
respiration minimale
entre tes lèvres sèches qui n'embrasseraient plus...
je revois..
je te vois,
je me transforme en toi...
je suis bien de ta chair, et de sa chair à elle,
de ton sourire aussi, un mélange de nous passé et avenir...
vendredi, novembre 21
attachement
jeudi, novembre 20
ailes
mon inquiétude, tient au fait, parfois... de ne plus rien ressentir...
je ne ressens plus trop le monde,
ailes repliées, je ne me disperse pas,
ailes repliées, je garde ce que j'ai.
ailes repliées, je ne m'envole pas,
égoïsme, indifférence ? la rançon de mon âge ?
je concentre mes forces, pour durer, ailes et moi
Marcel Proust ? observations avérées..
"bien souvent, pour que nous découvrions que nous sommes amoureux, peut être même pour que nous le devenions, il faut qu'arrive le jour de la rupture !..........."
"si nous n'avions pas de rivaux,
le plaisir ne se transformerait pas en amour ........"
je dis : ce qui est pratique avec Proust, c'est qu'on peut le lire toute sa vie. On aura toujours raté un passage, un chapitre, une phrase, un extrait, quelques pages...
ainsi,
on n'en finit jamais avec "la recherche"
le temps,
le temps défigure,
le temps remodèle un visage,
comme le temps ravage ! et comme il parchemine !
il nous écrit au front, il nous écrit aux yeux.
et crie la vérité à la face du monde
l'amertume a sa ligne,
un peu accentuée.
le rire de la joie, tracée légèrement,
la ride du sommeil en travers de la joue
est-ce vraiment le drap qui marque, ce matin ?
le temps remodèle un visage,
comme le temps ravage ! et comme il parchemine !
il nous écrit au front, il nous écrit aux yeux.
et crie la vérité à la face du monde
l'amertume a sa ligne,
un peu accentuée.
le rire de la joie, tracée légèrement,
la ride du sommeil en travers de la joue
est-ce vraiment le drap qui marque, ce matin ?
mercredi, novembre 19
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- quelqu'une en quête de surprises, d'épatements divers en recherche permanente d'autre chose !!