lundi, décembre 22

bonheurs et peines



trois peines à porter :

celle de mal t'aimer
celle de ne plus t'aimer
celle de ne plus être aimée...

jeudi, décembre 18





je me souviens de ce mot "mirmillon"
attaché à "rétiaire" ou "gladiateur"
sembleraient-ils banals, ces mots ne le sont pas ; résonnent en silence dans ma mémoire, intacte.

fouillent le passé, ressuscitent la photo noire et blanche
exposée.
une galerie bordelaise.
1996-1997

lundi, décembre 15

lire dans l'absence...




le livre du matin, la lecture du soir,
la page originelle... offrent les mêmes signes :
un alphabet étrange où les lettres s'accordent en des mots préférés à d'autres mots...
devant les yeux, les lignes soulevées par le vent de l'absence s'envolent, se dispersent, ne restent pas en pages.
trop pressées qu'elles sont d'aller à sa rencontre...

jeudi, décembre 4

oxymore



étrange sensation.
soudain,
emplie de vide.
une force ténue nous tient dans une attente, et l'ombre lumineuse de son absence, là,
invisible présence, mots dits dans le silence
maudit !

lundi, décembre 1

construire, dit-elle.....





le temps est suspendu ; je le comble à ma guise,
j'ai désir de pourfendre le reste de ma vie
sans l'idée de combat.
j'ai désir dans les mains, qu'elles s'activent encore,
j'ai désir dans le cœur, au ventre, au corps entier.
je refais la valise,
vais-je encore oublier l'essentiel ?

jeudi, novembre 27




avez vous déjà vu deux étoiles s'étreindre ?
faut prendre un télescope,
des milliers de rais d'or dégoulinent sur terre ; la bonté, l'amour du bien, la patience, l'attention,
nous sommes bien souvent des étoiles en étreintes
faut prendre un microscope,
des milliers de silence dégoulinent sur notre île, le rire, l'accord, le corps, le cœur,
des brassées de lumières dans notre ciel bleu...
nuit !

claudie Gallay




j'étais certaine de ça, de cette écriture galet,
frottée, écorchée par l'eau des torrents...
j'étais certaine qu'un jour on parlerait un peu plus d'elle,
seule Venise..
"les déferlantes" en 2010 ! à l'écran !

claudie Gallay n'a jamais été nominée pour le prix "marguerite Duras" à Duras, en Gironde, dommage,
j'aurais bien aimé moi.....qu'elle vienne.... pour entendre le hachement des phrases écrites..

sylvie Germain....



durement, sauvagement, entièrement immergée dans l'ambre de la nuit
délétère sensation, de la brume autour des mots acérés telles des dagues fouillant le coeur,
un trou géant dans la mémoire,
duquel s'écoule le sang d'encre d'un conte fou
des arbres marchent et s'enracinent sur la tombe,
et pourquoi pas ????
nous ne sommes pas loin de la déréliction, l'imaginaire en moins, la poésie en moins, le génie en moins,



tout vient de nous,

rien de fâcheux ne vient d'autrui.
si nous passions plus de temps à écouter le vent, à sauver les coccinelles de l'eau, à apprécier le bain des hirondelles les soirs d'été, à fermer les yeux sur l'odeur enivrante des mimosas
nous n'aurions plus le temps d'avoir des ressentiments,
tout vient de nous,

mardi, novembre 25

phalangistes....





nous sommes des "phalangistes" ; nous savons ça...
nous n'y prenons pas garde,
à nous regarder vivre et rire et aimer,
je sais : nous sommes groupe et grappe toujours,
avec mêmes questions,
avec même méfiances,
avec les mêmes peurs,
le coeur au bord des lèvres, les femmes oubliées, les autres, oublieuses..
les peines et espoirs, et cette folle envie
de vivre avec les anges.........

mon frère...


je revois ton visage,
tes yeux enfoncés ne regardaient plus rien, qu'à l'intérieur de toi..
tes joues étaient creusées par le poids de la vie et le manque de sang
respiration minimale
entre tes lèvres sèches qui n'embrasseraient plus...
je revois..
je te vois,
je me transforme en toi...
je suis bien de ta chair, et de sa chair à elle,
de ton sourire aussi, un mélange de nous passé et avenir...

vendredi, novembre 21

attachement





jim harrisson fait dire :"je reste à un endroit parce qu'il s'empare de moi. je vais dans un endroit parce qu'il s'empare de moi."

Yves Navarre écrivait "je vis où je m'attache"..

ainsi, je suis en lierre,
si le mur me convient
je grimpe et m'y attache lentement...

jeudi, novembre 20

ailes



mon inquiétude, tient au fait, parfois... de ne plus rien ressentir...
je ne ressens plus trop le monde,
ailes repliées, je ne me disperse pas,
ailes repliées, je garde ce que j'ai.
ailes repliées, je ne m'envole pas,

égoïsme, indifférence ? la rançon de mon âge ?
je concentre mes forces, pour durer, ailes et moi

Marcel Proust ? observations avérées..




"bien souvent, pour que nous découvrions que nous sommes amoureux, peut être même pour que nous le devenions, il faut qu'arrive le jour de la rupture !..........."

"si nous n'avions pas de rivaux,
le plaisir ne se transformerait pas en amour ........"


je dis : ce qui est pratique avec Proust, c'est qu'on peut le lire toute sa vie. On aura toujours raté un passage, un chapitre, une phrase, un extrait, quelques pages...
ainsi,
on n'en finit jamais avec "la recherche"


le temps,

















































































le temps défigure,
le temps remodèle un visage,
comme le temps ravage ! et comme il parchemine !
il nous écrit au front, il nous écrit aux yeux.
et crie la vérité à la face du monde
l'amertume a sa ligne,
un peu accentuée.
le rire de la joie, tracée légèrement,
la ride du sommeil en travers de la joue
est-ce vraiment le drap qui marque, ce matin ?

mercredi, novembre 19

randos ....





alors Pascal, pas le temps pour une rando ???? tant mieux, bon signe....

Qui êtes-vous ?

Ma photo
quelqu'une en quête de surprises, d'épatements divers en recherche permanente d'autre chose !!

un detour, et....

un detour, et....
le mystère des rues....et des pierres..