quel est donc ce visage,

que va-t-il me donner à voir,

que va-t-il me taire .

livre ouvert dit-elle !

percer un regard, le caresser des yeux,

la traversée des apparences

dirait V. Wolf !

Madame l'inconnue,

bonjour !

voulant dire " que ce jour te soit bon"

pour cassandre !

marcher dans les nuages en regardant la terre,

etre en apesanteur,

regarder la lumière,

la transparence de l'âme

la légèreté des papillons

aux ocelles feutrées

marcher sur un chemin sans trop laisser de trace

et que l'on ne te suive

qu'on te laisse partir !

ne nous raconte rien...

nous le savons déjà...

des pontons sans bateaux

des bateaux sans départ,

des parts de mystères

des poussières d'antan !

nettoyer les fenêtres ouvrir grand les volets

et reprendre le goût, et le désir aussi..

pour être au rendez-vous............................... de... je ne sais quel jour !

chez Kat, on attache bien les chevaux..................

un être à nos côtés... nous permet de choisir :

faire seule,

marcher seule,

rester seule,

revenir vers.....

demeurer loin....

le remercier d'exister !

pour nous faire ainsi prendre la mesure du temps,

pour nous faire tenir le monde dans la main,

pour nous laisser la liberté d'être libre ou non,

pour saccager le pire que nous ayons connu,

l'âme de l'objet !

suspendu à un clou, l'offrande au regard,

la beauté dénudée au service d'un art,

chez kat, un matin, elle était encore en retard !!!!

étrangeté des choses ! gisant sur le sol l' objet n'ayant plus de vie

désolidarisé de sa fonction première

qu'attend-il ? qu'espère-t-il ?

une main, bienveillante,

un trou de lumière aimante des branches,
des arbres squelettes prêts à s'immoler
dans le feu du soleil
prêts à s'affranchir
de l'apparente mort.

je les vois se tendre et s'étirer,
donnez de la lumière !!
tirez donc vers le haut !!
que mes ailes se déploient ...
libérez
libérez moi...
de moi !

que sait-on de ce qui a lieu dans la nuit du réel ??

l'imaginaire est l'amant nocturne de la réalité !!!

sylvie Germain

j'avais oublié Jacques Dutronc par notre amie Pascale !!!

Pas mal les filles non ??????????????????

les catherine sont des artistes !
et oui,
et elles le prouvent à chaque fois,
de Barbara, à J. brel, de Lizza Minelli, à Jhonny Halliday,
de Zazie à Nougaro,
mais les autres aussi sont des artistes, bientôt l'anniversaire de qui déjà ???????????

y

rien de vraiment précis, rien de précis en fond,

des arbres faméliques,

c'est comme une langueur,

un écoulement du temps.....

regardez le regard !
il n'y a que leurs yeux pour nous faire deviner
ce qu'eux ont déjà vu !


bacchus !!!! un peu de calme !!!!!
bientôt on te ramène, tu es tellement "caniche" !!

je passe de l'ombre à la lumière et de la veille à aujourd'hui.
tout peut se faire

et se défaire

je cherche l'équilibre et la musique,

le bon tempo, des mots

une île, comme panse blessure entre le ciel et l'eau

vous devez être si proche, que je ne vous vois pas !!!

c'est le chant de la terre qui enfle à mon oreille, c'est le feu de tout bois amassé en chemin,

ce sont les soirées longues, chaudes hors du monde,

c'est de cette vie là que nous sommes issues sans le savoir vraiment, profondément en nous,

car nous la recherchons chaque fois que l'on part.

c'est le morceau d'écorce qui m'attend sur la route,

je devine un renard dans cette branche vieille

je vois tellement de choses que je garde pour moi

je remplis mes deux poches de pierres et de bois,

je garde ces trésors qu'un enfant envierait..

pour ces trois instants là,

pour voler ces images au temps,

je marche sur la terre

mes yeux ?

vagabonds, errants dans le spectacle,

et puis soudain, l'arrêt, l'image et la forme

la prouesse naturelle offerte à mon déclic,

La promesse d'écriture à venir.

loin d'ici,

pour ici,

des silences en images ...........

qu'importe ce que peut être la réalité placée hors de moi

si elle m'a aidée à vivre, à sentir que je suis

et...

ce que je suis....

(beaudelaire)

LE GIVRE SUR LA FEUILLE QUI TREMBLE

AUX FRIMAS DE L'HIVER,

LA GELEE SUR LES SOUCHES ET LA GLACE AUX RUISSEAUX...

chuintements légers d'une source qui sourd,

j'ouvre tous les tiroirs de ma mémoire..

offerte...à cette heure blanche.

Je vous espérais là...

vous m'attendez ailleurs...

passage de traces..........en Lozère...........

flamboiement,

soudain : l'inspiration due à une femme.

un émerveillement brûlant comme le feu !

incandescence,

de la pointe du jour à la fraicheur de l'aube

flamboiement...

une révélation s'achemine parmi les foules denses

et danse l'imaginaire.

à l'abri,

en silence,

dans l'ombre ou la lumière,

une révélation

emportée par le vent qui souffle de la mer

sur les plumeaux ailés sur les canaux rougis

au couchant.

flamboiement !

nous voici calcinées,

nous ne sommes que cendres...

par un regard, brûlées....

C'est l'inconnu qu'on porte en soi : écrire,

c'est ça qui est atteint. c'est ça ou rien.

l'écrit, ça arrive comme le vent, c'est nu, c'est de l'encre, c'est l'écrit, et ça passe comme rien d'autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie....

M.duras (écrire)

au delà du visage, dissimulé, l'émoi.

se tait en phrases longues, sa sensibilité.

les plus beaux yeux du monde ne voient les chênes verts, le buis, et les chataignes en nappes à ses pieds,

elle nous donne ça,

peu de mots sont à dire,

les détails sont à taire,

l'essentiel se fait court, s'affranchit de tout mot.

la parole n'est pas toujours indispensable, elle s'arrête là, où le silence dit.

pour P.L. avec tendresse,